[LES SORTILEGES #4]
Reparo : le sortilège de réparation
« Tu appelles ça jeter un sort ? Avoue que ce n’est pas une réussite ! Je n’ai jeté que quelques sorts faciles, ça a marché à chaque fois… Par exemple, … Oculus Reparo ! »
L’écran du téléphone qui se casse, les lattes du canapé qui rendent l’âme voire même, pourquoi pas, le lustre en verre qui se décroche et explose au sol… Qu’il est bon d’être un sorcier et de pouvoir réparer en un coup de baguette les objets du quotidien. Et oui, aujourd’hui, on vous dit tout sur l’histoire et l’utilisation du sortilège de réparation : Reparo !
Effet
Le nom de la formule parle de lui-même. Ce sortilège permet tout simplement de réparer des objets cassés. Cependant attention, il est primordial que l’ensemble des morceaux soient présents !
Il n’y a pas de gestuelle précise à effectuer, si ce n’est que de viser les morceaux de l’objet en question.
Etymologie
Encore une fois, rien de bien sorcier ici tant il est évident, mais une petite précision ne fait pas de mal. Reparo tire ses racines du latin “Reparare” qui signifie « recommencer », « rétablir » ou évidemment « réparer », plus approprié ici.
Pour anecdote, le sortilège Episkey, qui permet de soigner de légères blessures (comme le nez d’Harry dans le sixième volet), signifie également « réparer » ! Cependant, lui est tiré du grec, du mot “Episkeuazein”.
Histoire
L’origine du sortilège de réparation tel que nous le connaissons remonte au XVIIIème siècle. C’est Orabella Nutty qui a su le perfectionner et ainsi le rendre plus efficace.
Cette sorcière britannique était employée au Service des Usages Abusifs de la Magie au Ministère de la Magie. Bien qu’elle possédait de nombreuses capacités, sa forte timidité l’empêcha d’évoluer professionnellement. Elle se vit alors confier des tâches mineures bien en deçà de ses réelles compétences.
Cependant, une fois chez elle et loin des regards, elle s’entraîna à jeter divers sortilèges et chercha même à les améliorer, comme le sortilège de réparation.
C’est alors en 1754, à Rome, qu’elle va se révéler aux yeux du monde…
Assistant alors à une course de balais entre l’Italien Silvio Astolfi et l’Ecossais Torquil MacTavish, qui étaient parmi les meilleurs pilotes de leur temps, elle fut témoin d’une bagarre entre deux supporters concurrents qui, en se disputant, détruisirent une partie du Colisée et faillirent permettre aux Moldus de découvrir le monde des Sorciers. Heureusement, Orabella était là ! Elle transmit la formule de son sortilège à des officiels du Ministère de la Magie qui parvinrent alors, à coups de Reparo, à reconstituer le Colisée avant qu’il ne soit trop tard.
Suite à cet évènement, elle obtint enfin la reconnaissance qu’elle méritait auprès du Ministère en recevant notamment l’Ordre de Merlin de première classe. C’est ainsi qu’elle acquit une grande notoriété et que son sortilège fétiche est toujours aujourd’hui utilisé par de nombreux sorciers, comme notre célèbre trio !
Utilisation dans la saga
Alors que l’Armée de Dumbledore n’en est qu’à ses prémices, Ron et Hermione rappellent à Harry tout ce qu’il a réussi à faire et pourquoi il serait un excellent professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Agacé par tant de compliments, il fait accidentellement tomber un bol d’essence de Murlap et le casse. Si la solution est irrécupérable, il prend quand même le soin de jeter un Reparo pour redonner au bol son aspect d’origine.
Toujours en cinquième année, Severus Rogue apprend l’occlumancie à Harry afin qu’il puisse bloquer son esprit face aux attaques de légilimancie de Voldemort. Le cours n’est pas de tout repos et Harry renverse un bocal que Rogue répare en utilisant le sortilège de réparation.
A croire que « Harry Potter et l’Ordre du Phénix » est un tome renversant, Reparo est de nouveau jeté et par Hermione cette fois-ci. Ron et Harry essayent tant bien que mal d’ensorceler et de mettre sur pattes leurs tasses à thé. Malheureusement pour lui, celle de Ron ne tient pas longtemps et se casse en deux. Ni vu ni connu, un coup de baguette magique d’Hermione et tout rentre dans l’ordre…
La dernière utilisation de ce sortilège dans la saga est sans doute l’une des plus importantes aux yeux de Harry. Après la Bataille de Poudlard et la mort de Voldemort, il en fait usage pour réparer sa propre baguette avec la Baguette de Sureau. A noter que celle-ci est la seule à pouvoir réparer d’autres baguettes.
En plus de ces exemples, il est fait mention à plusieurs reprises dans la saga de l’utilisation de la magie pour réparer des objets. Mais bien souvent, le sort utilisé n’est pas précisé. On peut notamment citer Bill qui répare le pied d’une table dans le quatrième volet : « D’un coup de baguette magique, Bill répara le pied cassé et fit apparaître des nappes venues de nulle part ».
Dérivé
Dès leur premier voyage à bord du Poudlard Express, Hermione tient à montrer ses connaissances en sortilèges à Harry et Ron. En voyant l’état des lunettes de Harry, elle lance alors le sort Oculus Reparo qui permet de réparer spécifiquement des lunettes. Cependant, cette scène n’est présente que dans le film, tout comme la scène similaire dans le deuxième volet. Ici, dans le livre, c’est Arthur Weasley qui se charge de redonner un coup de jeunesse aux lunettes de Harry, sans que le sortilège utilisé ne soit précisé. Vous l’aurez donc compris, la formule Oculus Reparo n’est présente qu’à travers les deux premiers films de la saga.
Quelques dizaines d’années auparavant, dans le deuxième volet des Animaux Fantastiques, Norbert Dragonneau fait usage d’une autre variante du sortilège de réparation. Voyant la carte postale de Tina Goldstein envoyée à sa sœur Queenie en mille morceaux, il jette la formule Papyrus Reparo qui s’utilise ici uniquement pour recoller les morceaux de papier.
Et vous, quel objet auriez-vous voulu réparer ? Dites-le nous dans les commentaires !
Crédit : Nicolas R., Plume de La Plume de PoudlardSources : harrypotter.fandom : https://bit.ly/2ShST7V ; Livres et films « Harry Potter » ; Films « Les Animaux Fantastiques »