Le Basilic, des mythes moldus aux monstres magiques

Le Basilic, des mythes moldus aux monstres magiques

[CRÉATURE MAGIQUE]

 

Le Basilic, des mythes moldus aux monstres magiques

 

Bonjour à tous ! Nous poursuivons nos articles sur les ressemblances entre les créatures magiques du monde de JKR avec des monstres de la mythologie moldue. 

Aujourd’hui, nous revenons sur le Basilic !

Rappelez-vous, ce serpent immense élevé et installé dans la Chambre des Secrets par le Fondateur Salazar Serpentard en personne il y a mille ans…

Cette créature rarissime, issue d’un œuf de poule couvé par un crapaud, est surnommé le Roi des Serpents, en raison de sa taille pouvant atteindre les quinze mètres de long. Il a une longévité stupéfiante car il pourrait vivre plus de mille ans. Les mâles sont reconnaissables aux plumes rouges sur le dessus de leur tête. Ils ont un corps cylindrique aux écailles vertes, des crochets énormes au venin mortel, dont le seul remède connu serait les larmes de Phénix (il en a eu de la chance notre Harry, décidément). 

« Deux grands yeux jaunes », comme dirait Mimi, tuent si on le regarde dans les yeux, ou pétrifient si on ne voit que leur reflet. La Mandragore en est le remède pour ramener les personnes pétrifiées à la vie. 

Ce serpent, doté d’une grande intelligence, effraie même les plus redoutables créatures comme les araignées (RIP Aragog), comprend le Fourchelangue mais n’écoute qu’un descendant direct de son maître. Harry aurait-il pu se faire obéir du Basilic, ayant une partie de l’âme de Voldemort en lui ? Il n’a pas dû vouloir tenter le coup lorsque ce dernier a rampé à sa poursuite sur l’ordre de l’Horcruxe du carnet… Tom Jedusor est donc le seul sorcier connu à avoir réussi à se faire obéir du basilic de son aïeul. Cependant, un créateur de Basilic ne saura se faire obéir de ce dernier que s’il sait parler Fourchelangue, sinon, lui aussi risque de finir en goûter…

Le Basilic se nourrit de toutes sortes de mammifères et d’oiseaux. Il n’a aucun ennemi naturel hormis le coq, dont le chant lui est fatal ! (Si on avait su cela plus tôt…).

Comme vous pouvez vous en douter, créer un Basilic est devenu interdit depuis le Moyen-Âge, néanmoins des sorciers aux mauvaises intentions ont réussi sans mal à passer au travers du code de sorcellerie du ministère de la Magie.

Le seul point positif de cette créature pour notre trio d’or fut de découvrir que le venin du Basilic est l’un des seuls moyens de détruire un Horcruxe, comme nous l’avons découvert également dans la Chambre des Secrets pour le carnet et la coupe de Poufsouffle. 

Dans Harry Potter, le Basilic est tué grâce à l’épée de Gryffondor, et malgré les années, les crochets du Basilic auront gardé leur venin mortel, prouvant que même dans la mort, celui-ci reste dangereux.

 

Nous allons découvrir avec vous que le Basilic fait partie de nombreux mythes et a bercé bon nombre de légendes tout au long de l’Histoire moldue.

 

Étymologiquement, le Basilic veut dire « roi » ou « petit roi » en Latin. Selon Edouard Brasey, le Basilic était lui aussi considéré comme le Roi des Serpents.

 

Dans l’Antiquité, la légende raconte que le Basilic serait né du sang qui coula de la tête tranchée de la Gorgone Méduse, lorsque Persée la tenait en main. Certains contestent cette théorie en pensant que le Basilic serait là aussi issu d’un œuf de poule couvé par un crapaud !

Aristote décrit le pouvoir du regard de Basilic, lui aussi mortel, mais pouvant être vaincu si l’on réussit à lui faire voir son propre reflet.

A sa suite, Alexandre Legrand aurait donc fait forger un bouclier poli comme un miroir afin de se protéger des basilics lors de sa conquête des Indes.

De nombreuses descriptions sont faites de cette créature fascinante :

Le Poète Nicandre de Colophon le décrit comme un serpent brillant de petite taille.

Pline l’Ancien, comme un serpent portant une tache claire en forme de couronne sur la tête, dont le regard brise les pierres et brûle l’herbe.

Lucain le décrit comme le Roi des Serpents

Dans la plupart des écrits de l’antiquité, le venin du Basilic est réputé mortel, et bien qu’il soit souvent notifié comme incurable, Erasistrate prétend que le castoréum (une sécrétion huileuse issue de glandes spécifiques) pourrait sauver toute personne mordue par ce serpent. (à l’instar des larmes du Phénix ?).

 

Au Moyen-Âge, l’apparence du Basilic se modifie : il n’a plus la forme d’un serpent, mais d’un bipède avec une couronne, des ailes épineuses et un crochet au bout de sa queue, ou bien d’un coq démoniaque à queue de dragon et ailes de chauves-souris.

A cette période, il est confondu avec le Cocatrix (dont nous parlerons dans un prochain article, car lui aussi présent dans le Wizarding World)…

Il existe un proverbe du XVIème siècle qui dit : « Le Basilic tue, Seulement avec sa vue ».

Cependant, il est rapporté dans cette période qu’il peut tuer également avec son souffle dont l’haleine était particulièrement immonde, ou avec sa peau, recouverte de venin.

D’après Jorge Luis Borges, le Basilic vit dans des déserts qu’il a créés lui-même. Les oiseaux tombent morts à ses pieds, les fruits pourrissent en sa présence et l’eau s’empoisonne pendant des siècles s’il en boit.

Les voyageurs expérimentés parcouraient les routes avec des coqs et des miroirs, au cas où ils rencontreraient un Basilic.

Cependant, à cette époque, le Basilic rencontre plusieurs ennemis : le coq, qui le met toujours en fuite grâce à son chant, et la belette, dont il craint l’odeur. Encore aujourd’hui, la belette est un ennemi du cobra.

 

Le Symbole du Basilic est l’incarnation du pouvoir royal, qui foudroie du regard ceux qui ne le respectent pas. Il représente également le Diable, d’un danger mortel qu’on ne peut éviter et dont la seule protection est un ange divin.

A l’époque médiévale, il peut représenter la Luxure, comme péché capital.

Au XVème siècle, la population croit que le venin de Basilic sème des maladies et notamment la syphilis, très présente à cette époque. (En allemand, la syphilis est traduite comme le venin du basilic.)

 

Le Symbole d’une ville : la ville de Bâle, dont le nom est proche de Basilic, a fait du Basilic son blason au Moyen- ge, pour indiquer que cette ville est invincible. La première fontaine au Basilic, réalisée en 1530, est toute en pierre et représente un énorme Basilic avec les armoiries de Bâle. Trente-huit fontaines au Basilic ont vu le jour par la suite dans cette cité, mais il n’en reste à ce jour que vingt-huit.

 

En revanche, aucun lien n’a été trouvé entre le Basilic et la plante de basilic, très savoureuse dans certains plats…

Dans le monde réel des moldus, il existe un reptile ayant pour nom le basilic vert : il s’agit d’un petit lézard vert émeraude, d’une soixantaine de centimètres pour deux cent grammes environ. Il a de grands yeux jaunes et court tellement vite sur l’eau que l’on dirait qu’il marche dessus, d’où son surnom de Lézard Jésus Christ.

 

En conclusion, nous pouvons trouver de nombreux points communs entre le Basilic moldu et le Basilic magique.

Et vous, connaissiez-vous toutes ces particularités ?

Rédactrice : Julie K, Plumette de la Plume de Poudlard

Illustrateur : Adrien, Plume de La Plume de Poudlard

 

Sources :

Harry Potter et La Chambre des Secrets, JK Rowling

Harry Potter et les Reliques de la Mort, JK Rowling

Harry Potter Fandom : https://bit.ly/3LsJ7cphttps://bit.ly/3LsJ7cp

Wikipédia : https://bit.ly/3DD4mWthttps://bit.ly/3DD4mWt

Anigaido : https://bit.ly/3LmsYFkhttps://bit.ly/3LmsYFk

 

 

 

 

 

 

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