Alohomora : le sortilège de déverrouillage

Alohomora : le sortilège de déverrouillage

[LES SORTILÈGES #2]

Alohomora : le sortilège de déverrouillage 

« On est fichus, gémit Ron tandis qu’ils essayaient vainement d’ouvrir la porte. C’est la fin, pour nous ! »

Mais non, Ron, ce n’est pas la fin ! Chaque problème a sa solution… ou plutôt sa formule magique ! Une fois de plus, c’est Hermione qui donne la leçon à ses amis.

C’est parti pour en apprendre un peu plus sur le sortilège de déverrouillage : Alohomora !

Effet

Que ceux qui se sont déjà retrouvés enfermés dehors lèvent la main ! Problématique… et c’est peu dire… A notre place, les sorciers utiliseraient tout simplement le sortilège de déverrouillage ! Il permet en effet d’ouvrir les portes et autres serrures mécaniques sans nécessité d’une clé. Il suffit de donner un petit coup de baguette sur la serrure et de prononcer « Alohomora ».

Etymologie

Cette formule n’a, une fois de plus, pas été inventée au hasard par J.K.Rowling. Il faut piocher dans un dialecte africain, le Sidiki, pour en comprendre le sens. « Alohomora » signifie alors « ami des voleurs », qui est aussi le deuxième nom donné à ce sortilège.

Histoire

La date de sa création reste inconnue, bien que l’on sache que son introduction en Grande-Bretagne date du 17eme siècle, par Eldon Fricklefrac. Ce sorcier voleur a tout d’abord dû fuir les autorités anglaises. Il s’est alors retrouvé en Afrique où un vieux sorcier lui a appris le sortilège de déverrouillage.

Déguisé et donc incognito, il revient à Londres et use sans modération de sa baguette pour cambrioler des maisons. Moldus comme sorciers voient leurs habitations retournées alors qu’aucune trace d’effraction n’est visible. Les médias des deux mondes le surnomment alors le « voleur fantôme » …

Mais la roue tourne et il s’avère qu’il se fait prendre la main dans le sac par plusieurs sorciers. Seulement… ces derniers se laissent corrompre ! Ils rendent la liberté à Fricklefrac en échange de sa formule fétiche. C’est ainsi que la ville de Londres se voit cambrioler de toute part… La situation commençant sérieusement à être pesante, Blagdon Blay, un sorcier cambriolé plus de dix-neuf fois en une semaine, crée un sortilège anti-Alohomora. Ainsi, toutes les maisons de la ville se voient protégées.

Avec zéro cambriolage à son palmarès du soir, Eldon Fricklefrac constate rapidement le problème. Dépité, il décide de rentrer chez lui… sauf qu’il oublie un détail plus qu’important… De son voyage en Afrique, il avait ramené un jeune nundu (comparable à un gigantesque léopard) pour garder sa maison en son absence. L’animal étant particulièrement féroce, il prenait la peine de le stupéfixier à travers le trou de la serrure.

Vous l’aurez deviné, ce soir-là, la tête ailleurs, il rentre chez lui sans prendre cette précaution et se fait dévorer par son propre nundu…

Utilisation dans la saga

En tout cas, ce n’est pas Hermione qui utiliserait ce sort à des fins machiavéliques, mais plutôt pour échapper au concierge de Poudlard, Argus Rusard. C’est le cas dans le premier volet lorsque le trio se retrouve au 3eme étage, strictement interdit aux élèves !

Quelques chapitres plus tard, Hermione (ou Ron dans le film) l’utilise à nouveau pour passer la salle des clés volantes. Le sortilège ne fonctionne pas cette fois-ci, la porte étant protégée et ne s’ouvrant qu’avec la grosse clé ailée.

Ce n’est pas le seul échec qu’elle essuie avec ce sort, puisqu’elle le réutilise en cinquième année dans le Département des Mystères du Ministère de la Magie.

L’année suivante, Harry arrive en retard à Poudlard après s’être fait stupéfixié par Drago Malefoy dans le Poudlard Express. Constatant que les grilles sont fermées, il essaye de les ouvrir en lançant un Alohomora, mais sans succès.

Quelques dizaines d’années plus tôt, en 1926, c’est Norbert Dragonneau qui en fait usage pour ouvrir une chambre forte de la banque new-yorkaise, le Steen National Bank. La faute à son niffleur qui, attiré par l’or, passe à travers la fine fente de la porte (sacré voleur !).

Dérivé

Également en 1926, Queenie Goldstein lance le sort Aberto pour tenter de rentrer dans le bureau de Percival Graves. Ce sort semble avoir les mêmes effets qu’un Alohomora.

Avant l’apparition du sortilège d’Eldon Fricklefrac, deux autres étaient utilisés. Ceci-dit, dire qu’ils étaient discrets serait plus qu’ironique…

Tout d’abord, il y a Portaberto qui va faire éclater la serrure (rien que ça !). Le second est Open Sesame, qui lui, va faire sortir la porte de ses gonds avant de la détruire.

Quoi qu’il en soit, ce ne sont pas les plus recommandés pour commettre un cambriolage…

Et vous, que feriez-vous si vous pouviez jeter un Alohomora ?

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Et si vous ne l’avez pas vu, venez jeter un œil sur le sortilège Wingardium Leviosa, suivez le lien ici

Crédit : Nicolas R., Plume de La Plume de Poudlard

Sources : harrypotter.fandom  https://bit.ly/2JkE2EQ
Livres et films Harry Potter et Les Animaux Fantastiques

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