[LES SORTILÈGES #8]
Les Sortilèges Impardonnables : le sortilège de la Mort, quand la Vie ne tient qu’à une formule…
Nous y voilà enfin… Après avoir vu en détail l’histoire des sortilèges les plus communs puis les deux premiers dits “impardonnables”, il est temps d’en finir comme il se doit avec le sortilège de la Mort.
Le but n’est pas de perdre du temps à vous faire souffrir, ici le maître-mot est.. la mort ! Rien qu’en entendant la célèbre formule, “Avada Kedavra”, il y a de quoi avoir des frissons ! Enfin, encore faut-il avoir le temps d’en ressentir…
Inutile de vous faire mijoter plus longtemps dans un chaudron, allez, c’est parti !
Étymologie et traduction
Vous avez sans doute déjà remarqué la ressemblance avec la formule magique bien connue “Abracadabra”.
Sachez que ces deux sortilèges ont la même origine, à savoir “adhadda kedhabhra” de l’araméen qui signifie “que la chose soit détruite” (c’est un peu l’exception, pas d’origine grecque ou latine ici).
Historiquement, la chose à détruire était la maladie, il faut donc le comprendre comme une formule permettant de guérir une personne. J.K.Rowling expliquait dans une séance de “questions-réponses” en 2004 qu’elle se permettait une certaine liberté et donc de considérer ici la chose comme une personne.
Pour l’anecdote, le sortilège est traduit de différentes façons par Jean-François Ménard, le traducteur français de la majorité des livres de J.K.Rowling.
Ainsi, “Killing Curse” se retrouve dans nos livres sous l’appellation “sortilège de mort”, “sortilège d’Avada Kedavra”, “sortilège de la mort” ou encore “sortilège de la Mort”.
Dans cette dernière, la majuscule met l’accent sur la personnification de la mort. C’est celle-ci que je préfère, notamment parce que la Mort est bien présente dans l’univers magique, dans le Conte des Trois Frères. Peut-être que nous pouvons y voir un lien ?
Effet du sortilège
Vous aurez donc compris que le sortilège de la Mort provoque la mort, mais dans des circonstances bien particulières, c’est d’ailleurs tout ce qui fait son charme et sa renommée.
Accompagnée d’un bruit de rafale de vent, une puissante lumière verte jaillit de la baguette du lanceur. Celui-ci doit effectuer un mouvement en forme d’éclair, semblable à la célèbre cicatrice.
La mort est alors indolore et instantanée, tout l’inverse des effets de Doloris…
Cependant, envoyer un tel sortilège demande une grande puissance magique. Il est par ailleurs impossible de soigner ses effets. Le recevoir est synonyme de mort, sans exception… ou presque…
Utilisation dans la saga
Avant la chronologie de la saga, la baguette de Vous-Savez-Qui ne s’est pas faite prier pour jaillir des faisceaux verts.
Même si ce n’est pas précisé, on peut supposer que le mage noir utilise le sortilège de la Mort pour tuer son père et ses grands-parents paternels, puisqu’aucune trace d’agression n’a été trouvée sur les corps.
Le 31 octobre 1981, c’est le soir d’Halloween le plus terrible, celui qui marque le début de toute une ère… C’est ce jour-là que Voldemort se rend au domicile des Potter et fait usage du Sortilège Impardonnable pour tuer James et Lily. Mais sa principale cible est nulle autre qu’Harry. Grâce à l’amour de sa mère, le petit garçon fait ricocher le sortilège sur celui qui deviendra son ennemi de toujours… Il ne garde de son agression qu’une cicatrice, de la forme de la gestuelle du sortilège.
C’est bien plus tard, pendant l’été 1994, que Voldemort en fait de nouveau usage. Tout d’abord sur Bertha Jorkins. Cette employée du Ministère de la Magie rencontre malgré elle Peter Pettigrow puis le Seigneur des Ténèbres. Elle révèle sous la torture que Barty Croupton Jr. est toujours en vie et que le Tournoi des Trois Sorciers se tiendra à Poudlard… Voldemort n’ayant plus besoin d’elle, il la tue d’un coup de baguette.
Le prochain qui va en faire les frais est Frank Bryce, que l’on retrouve au tout début du tome 4. Le jardinier du Manoir de Little Hangleton, attiré par des nuisances lumineuses, y monte en pensant que des enfants font encore des siennes. En surprenant une discussion sur le meurtre de Bertha Jorkins, il se fait remarquer et tente comme il peut de se justifier, avant de provoquer Voldemort. Il n’en fallait pas plus pour que ce dernier lui fasse connaître le sortilège de la Mort.
Harry devra attendre les cours de Défense contre les Forces du Mal pour entendre (de nouveau) “Avada Kedavra”. Barty Croupton Jr., sous l’apparence du professeur Maugrey, tue sans réelle hésitation l’araignée qui venait déjà de subir les deux autres Sortilèges Impardonnables.
Au moment d’attraper le Trophée des Trois Sorciers, Harry et Cédric Diggory sont téléportés au cimetière de Little Hangleton. C’est là que Peter Pettigrow exécute de sang-froid le jeune Poufsouffle.
Quelques minutes plus tard, on retrouve le sortilège lors du Priori Incantatum entre Voldemort et Harry.
Dans le 5ème film, lors de la bataille au Département des Mystères, Bellatrix fait de même avec son cousin Sirius Black. A noter que dans le livre, elle n’en fait pas usage puisque ses sorts sont rouges et non verts.
D’autres Mangemorts l’utiliseront, et également Voldemort contre Harry et Dumbledore. Les sortilèges se feront cependant arrêter avant d’atteindre leurs cibles.
S’il y a bien un moment marquant dans toute la saga où la formulation “Avada Kedavra” a fait bondir nos coeurs (et celui d’Harry), c’est bien évidemment lorsque Severus Rogue l’utilise contre Dumbledore, au sommet de la Tour d’Astronomie, à la fin du 6ème volet. Vous remarquez qu’ici, sans réelle explication, le sortilège prend des couleurs bleutées et non vertes…
Lors de la dernière bataille à Poudlard, dans le tome 7, Voldemort jette une première fois le sortilège contre Harry. Mais il ne sait pas qu’il vient en fait de tuer son Horcruxe. C’est lors du combat final qu’il réitère, mais cette fois-ci, sans plus aucun Horcruxe, l’Expelliarmus d’Harry renvoie l’attaque du mage noir sur lui, et met définitivement fin à la 2ème Guerre des Sorciers.
Dans le film, on peut voir Ron jeter un sortilège vert sur Nagini. Il s’agit sans doute du sortilège de la Mort, mais cette scène n’a que très peu de sens, on imagine mal Ron l’utiliser… bien que le sortilège ne fonctionne pas…
Petit retour en arrière, et plus précisément à la fin du 2ème film. On peut voir Lucius Malefoy commencer à formuler “Avada Kedavra”, la baguette pointée sur Harry. Il s’agit ici d’une incohérence…
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Et voilà qui met fin à cet article sur le sortilège de la Mort, le 3ème Sortilège Impardonnable ! Mais… il y en a peut-être plus que trois ? On s’est posé la question, il ne vous reste plus qu’à cliquer ici pour savoir ce qu’on en pense : https://bit.ly/3vDSmPg
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Alors, lequel des Sortilèges Impardonnables vous attire le plus ? Dites-nous tout en commentaire !
Crédit : Nicolas, Plume de La Plume de Poudlard
Source : harrypotter.fandom.com https://bit.ly/3vag8Cq ; encyclopedie-hp.org https://bit.ly/3wourDu